Dans une déclaration datée du 19 février, la Ligue des droits de la personne dans la région des Grands Lacs (LDGL) [1] s’inquiète des conséquences de la crise politique qui secoue le Burundi, telles que les arrestations arbitraires de leaders de partis d’opposition ou la répression brutale d’une manifestation le 16 février dernier.
À cela s’ajoute le message ethnique distillé par certains politiciens, visant à faire croire que, au lieu d’une crise politique se focalisant sur un projet controversé de révision de la constitution, on assisterait à un regain de tension entre Hutu et Tutsi. En outre, on assiste à des tentatives d’instrumentalisation de la jeunesse et des forces de sécurité afin de les pousser à « choisir leur camp ».
La LDGL se dit vivement préoccupée par cette situation et conclut son communiqué par une série de recommandations au gouvernement burundais, à la société civile et à la communauté internationale.
Le texte de la déclaration est disponible à partir de la fiche de membre du RAFAL de la LDGL [1].