Vingt et une personnes ont perdu la vie, le 24 janvier, lors de l’explosion de la poudrière d’un camp des Forces armées de RDC à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï oriental. Apparemment causée par la foudre ayant frappé un toit de tôles, l’explosion d’obus et de diverses munitions a également infligé des blessures, parfois graves, à une cinquantaine de personnes et détruit des dizaines de maisons.
Cette catastrophe, moins de deux ans après l’explosion du dépôt de munitions de Mpila à Brazzaville, remet à nouveau en cause les conditions de sécurité des stocks d’armes et de munitions en Afrique centrale, en particulier ceux situés dans des grandes villes. Comme le déclare Vital Kamerhe, président d’un parti d’opposition de RDC, ces dépôts devraient être situés « dans des sites appropriés et sécurisés loin de grandes agglomérations ».
Par ailleurs, rappelons que la Convention de Kinshasa sur les armes légères et de petit calibre [1] prévoit, dans son article 16, que « les États parties maintiennent la sécurité des entrepôts et la bonne gestion des stocks d’armes légères et de petit calibre (et) de leurs munitions ».
Source : Radio Okapi
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