Du 7 au 9 mai, le Mécanisme pour l’Initiative de la Recherche de la Paix et le Développement (MI-RPD) a organisé un atelier de formation à Bujumbura, avec le soutien du Bureau des Nations-Unies au Burundi (BNUB).
Regroupant 36 femmes issues de différents services de sécurité (police, armée, renseignement), ainsi que des membres de la société civile, cet atelier avait pour objectif de sensibiliser les participantes aux définitions de la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS), à la gouvernance, au droit international humanitaire, à la communication non-violente et à la participation des femmes aux opérations de maintien de la paix.
Plusieurs fonctionnaires et responsables d’ONG avaient fait le déplacement en vue d’animer les travaux et les débats. Parmi eux, on comptait le directeur exécutif du MI-RPD, Jean Claude Sinzinkayo, le représentant du BNUB, Dominique Saudan, et la juriste Nadine Nibigira. Ils ont abordé le rôle des femmes dans le secteur de la sécurité dans une perspective transdisciplinaire (juridique, criminologique, sociologique, économique). Les participantes ont également émis des recommandations pour améliorer la prise en compte des femmes dans ce secteur, comme l’institution de règlements sexo-spécifiques au sein des services concernés et l’instauration d’une discrimination positive pour favoriser le recrutement féminin.
Voir le compte-rendu détaillé de l’atelier sur la fiche de membre du MI-RPD [1].