La société civile réagit à la crise centrafricaine


Dans un communiqué daté du 10 janvier, le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique centrale (RASALAC) réagit à la crise en République centrafricaine, où le mouvement rebelle Seleka s’est emparé d’une grande partie du pays. Le RASALAC recommande aux Etats de la sous-région, outre la ratification et la mise en œuvre de la Convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, la "tenue, sous les auspices de l’ONU, d’une conférence internationale sur la sécurisation de l’axe Tchad–Soudan–RCA". Aux protagonistes de la crise centrafricaine, le RASALAC recommande "la conclusion d’un accord de paix, l’analyse objective des causes de la crise, la mise en œuvre d’un programme DDR et RSS cohérent et efficace et l’implication de la société civile dans la définition de solutions de sortie de crise".
D’autre part, l’association Mur Africa Universel et d’autres ONG féminines centrafricaines s’élèvent contre « la systématisation et la généralisation des violences et viols perpétrés sur les femmes et les filles par les parties en conflit » et demandent qu’il y soit mis fin immédiatement, dans le cadre d’une issue négociée à la crise.