Centre de Développement, de Prévention des Conflits et de Secours humanitaire



Adresse postale : BP 339, BUJUMBURA, Burundi
Siège social : Institut Supérieur de Développement (ISD), Quartier Ngagara 9, Bujumbura
Responsables :
- Rév. Jean Bosco HAKIZIMANA, Technicien de laboratoire et Maitrise en Développement Communautaire, Consultant, Représentant légal ;
- Jean Bosco NZISABIRA, Juriste et Expert en Droits de l’homme : Assistant à la Conseillère régional en droits de l’homme au Secrétariat exécutif de la Conférence International sur la Région des Grands Lacs, Coordinateur des activités ;
- Léonard BIZIMANA, Licencié en Développement Communautaire, Expert en gestion des projet, Secrétaire général.
Nombre de membres : 60 membres d’honneur et membres effectifs, ainsi qu'environ 180 membres sympathisants.
Nombre de membres du personnel : Tous les membres du comité exécutif sont des bénévoles. Cependant, des membres salariés du personnel de l'ISD - professeurs et personnel administratif - collaborent avec le CDPS-Burundi.
Fondé le 12 mai 2009 (ordonnance ministérielle n° 530/580), le CDPS a été créé dans un contexte de crise politique, sociale et économique qui a secoué le Burundi pendant environ quinze ans d’affrontements successifs entre l’armée régulière et d’autres groupes armés.
Cette crise a fragilisé sensiblement le pays, notamment par la réduction de l’économie, l’insécurité à travers tout le pays matérialisée par des violations fragrantes et massives des droits de la personne humaine, l’accentuation de la vulnérabilité (les enfants de la rues, les orphelins de guerre et du VIH/SIDA, les personnes âgées, les veuves,..), la prolifération d’armes légères et de petit calibre, la mauvaise gestion des affaires publiques, le phénomène de la corruption, les malversations économiques, entraînant sous-développement et conflits, la précarité de la situation sanitaire, l’insuffisance de l’éducation formelle et informelle, le manque de dialogue inclusif au niveau de la société et à l’endroit des protagonistes politiques et de la société civile, etc.
Déterminés à promouvoir l’unité dans l’action, les membres fondateurs se sont réunis pour créer une institution qui leur permettra d’agir ensemble pour sauver le Burundi de cette misère. Le CDPS–Burundi constitue également un cadre d’expression et d’échange en faveur de différents acteurs, chacun dans son domaine d’expérience.
Le CDPS–Burundi œuvre dans trois domaines prioritaires, à savoir : la Prévention des conflits, le Développement communautaire et le Secours humanitaire, la dimension « droits de l’homme » étant un thème transversal.
Il poursuit essentiellement les objectifs qui suivent :
- Contribuer au développement socio-économique : bonne gouvernance et droits de l’homme ;
- Tisser et développer des liens d’unité de coopération et de solidarité avec les organisations non-gouvernementales nationales, régionales et internationales poursuivant des objectifs similaires ;
- Prévenir et gérer les conflits par des séminaires, des formations, des fora, des assises, des ateliers de réflexion ; conception de livrets en matière de résolution pacifique des conflits et droits de la personne humaine, citoyenneté, participation et leadership ;
- Lutter contre les actes de violences de tout genre : violences armées, violences faites aux femmes et aux enfants, torture et discrimination de toute forme, et toute forme de division ;
- Aider l’Etat à asseoir un développement durable et efficace, basé sur des études et des actions appropriées, secteur par secteur, qui trace une voie de sortie rassurante de la pauvreté chronique qui endeuille le Burundi ;
- Créer des banques de données pour l’analyse de l’évolution des situations de développement économique et la proposition de voies de sortie ;
- Promouvoir des actions de plaidoirie et de protection de l’environnement et la conservation de la nature ;
- Créer une structure organisationnelle du sommet à la base (Comité consultatif, Comité de surveillance,…) servant d’appui et conseil dans tous les domaines ;
- Participer à l’assistance aux victimes de catastrophes naturelles, aux vulnérables, notamment les orphelins, les veuves, les vieillards, les enfants de la rues et les enfants soldats ;
- Créer et renforcer le système éducatif par des centres d’apprentissage, d’encadrement des écoles (de tous niveaux) en vue de donner une formation de bonne qualité ;
- Créer des centres de formation dans les différents domaines piliers du développement du pays (agriculture, métiers, sélection de bonnes semences, développement, droit civique,…), création de pépinières, etc.
Localisation des activités : Les activités du Centre de Développement sont planifiées pour toute l’étendue du territoire national du Burundi. La coordination se fait actuellement à partir de Bujumbura, la capitale, en attendant que des bureaux régionaux, provinciaux et communaux soient ouverts à travers tout le pays.
Le CDPS – Burundi en tant qu’organisation prônant le développement communautaire compte établir des comités au niveau des collines : entités administratives locales qui servent d'administrations de base.
Activités passées :
Le CDPS – Burundi a initié un programme de sensibilisation à la non-violence et à la lutte contre la prolifération des armes légères :
- Des spots radio ont été diffusés par les ondes des radiodiffuseurs à Bujumbura ;
- Des séances de sensibilisation dans les communautés de base ont été organisées pour accompagner le projet DDR ;
- Des clubs scolaires ont été créés pour appuyer le programme de sensibilisation surtout par le théâtre.
Bien que la plupart d’entre eux n’ait pas encore reçu de bailleurs, le CDPS–Burundi a déjà conçu divers projets pertinents relatifs à ces domaines d’intervention privilégiés, en l’occurrence le dialogue inclusif et la promotion et la protection des droits de l’homme.
En outre, le CDPS–Burundi a créé l'Institut supérieur de développement (ISD) pour renforcer le développement économique et lutter contre le chômage par la formation de créateurs d’emplois.
Activités courantes :
Une activité très opérationnelle est le projet de l’ISD qui fonctionne grâce à son auto-financement.
D’autres projets conçus sont attente de financement pour démarrer ou continuer. Par exemple, on avait sensibilisé la population à l’entretien des lieux pour des projets de développement, mais l’incapacité financière a freiné les activités envisagées (la plupart d’entre elles sont des activité agro–pastorales car 90 % de notre population vit de l’agriculture et de l’élevage).
Projets :
- Programme de sensibilisation des anciens combattants et détenteurs d’armes aux méfaits des armes et l’importance du désarmement ;
- Promotion et mise en place de mécanismes de dialogue inclusif entre les acteurs politiques et la société civile ;
- Programme de mise en œuvre de la dimension « droits de l’homme » pendant toutes les phases des élections comme aspect de la prévention des conflits ;
- Programme de lutte contre la discrimination et les violences basées sur le genre ;
- Education à la lutte contre la pauvreté et la promotion des activités de développement communautaire ;
- Education et actions concernant la lutte contre la corruption et les malversations économiques.
Le CDPS a mené des investigations sur l’état des lieux du programme de démobilisation des anciens combattants et la problématique des armes légères. La finition et la production du rapport final sont en cours et connaissent un certain retard suite à l’insuffisance de moyens. Cependant, grâce à nos différents partenaires, nous disposons d’une documentation au niveau de l’institut et au niveau du bureau de CEDIMES–Burundi.
Le CDPS–Burundi travaille en étroite collaboration avec les autres organisations de la société civile burundaise.
Il a requis l’adhésion à la Coalition contre la corruption initiée par l’Organisation des Nations Unies.
Il est membre du Centre d'Études du Développement International et des Mouvements Économiques et Sociaux (CEDIMES), qui a un bureau de représentation à Bujumbura. Le Bureau de CEDIMES–Burundi se trouve dans les enceintes de l’ISD.