Dans un communiqué [1], l’association Développement Agropastoral et Sanitaire [2] (DAGROPASS - "Amagaranikindi") s’élève vivement contre les opinions ou les craintes de certains observateurs voyant dans les incidents actuels au Burundi les prémices d’un génocide. Selon cette association basée à Bujumbura, l’opposition au pouvoir actuel et à la réélection pour un troisième mandat du président Nkurunziza compte dans ses rangs à la fois des Hutu et des Tutsi, tout comme le camp des partisans du camp présidentiel. Le conflit serait dès lors d’ordre purement politique et non ethnique et ne pourrait déboucher sur des massacres à caractère ethnique et encore moins sur un génocide.
En conséquence, DAGROPASS appelle les Burundais à une consolidation de la paix par le développement durable et à ne surtout pas contribuer à la prolifération des armes par des craintes jugées imaginaires.