Le 17 février 2015, 98 représentants de la société civile et des gouvernements du Burundi et de la République démocratique du Congo se sont réunis afin de lancer un projet de lutte contre les trafics d’armes légères et de petit calibre (ALPC) entre leurs deux pays. Leur frontière commune est, en effet, lourdement affectée par des flux illicites d’armes entretenus, notamment, par des groupes armés.
L’initiative est financée par le Mécanisme de fonds internationaux des Nations Unies d’appui à la coopération en matière de régulation des armes [1] (UNSCAR, selon l’acronyme anglais) et coordonnée par l’organisation britannique Action on Armed Violence [2] (AOAV), en collaboration avec la Commission Nationale Permanente de lutte contre la prolifération des ALPC [3] (CNAP, Burundi) et la Commission Nationale de Contrôle des ALPC et de réduction de la violence armée (CNC-ALPC, RDC).
À la suite de cette réunion, tenue à Bujumbura, les délégués ont formé un groupe de travail commun devant assurer la continuation du projet, qui devrait notamment évaluer les problèmes se posant à la frontière des deux pays et proposer des pistes de solutions. Ensuite, le groupe devra développer un Plan d’action commun consacré à la lutte contre les trafics d’armes transfrontaliers.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’action des Nations Unies sur les ALPC [4] et du Protocole de Nairobi [5].
Source : Action on Armed Violence [6]