Le Mécanisme pour l’initiative de la recherche de la paix et le développement [1](MI-RPD) a présenté, ce 26 février à Bujumbura, les résultats d’une étude consacrée à l’impact des actions des institutions étatiques et organisations non-étatiques œuvrant dans le domaine des armes légères et de petit calibre [2](ALPC) et de réduction de la violence armée dans la région des Grands Lacs, la Corne de l’Afrique et les pays limitrophes.
Portant sur les activités menées dans ce domaine ces trois dernières et se focalisant sur six pays (Burundi, Rwanda, Ouganda, Kenya, Tanzanie et RDC), l’étude s’est basée essentiellement sur les réponses à un questionnaire et sur une visite de terrain [3] effectuée dans le courant de 2014. Sur base des informations collectées, le MI-RPD conclut que la collaboration entre organisations de la société civile (OSC) pourrait être améliorée, de même que celle entre OSC et autorités étatiques. Il s’inquiète également de la diminution constante des fonds mis à la disposition de bailleurs pour la lutte contre la prolifération des ALPC dans la région. Enfin, il recommande aux Etats de réviser le Protocole de Nairobi [4]pour inclure les objectifs du Traité sur le commerce des armes [5] (TCA) et de promouvoir une politique de soins de santé gratuits aux survivants de violences armées.