Le Réseau des Femmes Actives de la Cemac (REFAC) a organisé, le 11 décembre 2014 à Kyé-Ossi, dans le sud du Cameroun, un atelier de restitution faisant suite à une enquête sur l’Impact de la circulation des armes légères et de petit calibre (ALPC) dans la zone frontalière Cameroun-Gabon-Guinée équatoriale. Cette enquête, qui s’est déroulée du 19 au 28 juin 2014 et était également consacrée aux violences et trafics affectant cette région frontalière, a donné lieu à un rapport qui a servi de base aux discussions de l’atelier.
Cet atelier a rassemblé les autorités localités et une trentaine de leaders d’opinion, délégués d’associations et journalistes. Les participants ont émis des recommandations à l’attention des gouvernants, notamment en matière de défense des droits humains et de techniques de dénonciation des criminels. Ils se sont engagés à sensibiliser la population aux méfaits causés par la prolifération des ALPC, rendue encore plus vive par la menace sécuritaire que font peser des groupes armés sur l’est et le nord du Cameroun.
L’enquête et l’atelier ont été financés conjointement par le REFAC et le GRIP. Le rapport d’enquête et celui de l’atelier sont disponibles à partir de la fiche de membre RAFAL du REFAC [1].