Selon Jeune Afrique, une des causes expliquant l’insécurité en République centrafricaine serait le prix extrêmement bas des armes. En effet, d’après l’hebdomadaire de Paris, une petite grenade de fabrication chinoise coûterait la somme dérisoire de 200 francs CFA (ou 0.30 euro/0.35 dollar). Un pistolet 9 mm, chinois lui aussi, se vendrait entre 5 000 et 10 000 F CFA et un pistolet-mitrailleur AK 47, 20 000 F CFA.
Ces armes, qui se trouvent en abondance dans l'enclave musulmane du PK5 (Bangui), équipent également les milices anti-balaka des quartiers nord de la capitale, ainsi que celles de Bouar et de Bossangoa. Elles proviennent aussi bien des stocks de la Séléka, qui en a fait une large distribution auprès des populations sympathisantes, que de ceux des Forces armées centrafricaines (Faca), proches des anti-balaka.
Source : Jeune Afrique [1]