Le 3ème sommet international de la Commission de pilotage Armes légères et de petit calibre – Désarmement, démobilisation, réintégration (ALPC-DDR) de l’Union Africaine (UA) a eu lieu à Nairobi ce 14 mai. Il vise à renforcer la coordination africaine en matière de lutte contre la prolifération des ALPC sur le continent. En plus d’experts issus des différents Etats-membres de l’UA, un grand nombre de représentants des organisations régionales du continent étaient présents, dont la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Conférence internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE).
Alors qu'une étude récente du Réseau d’action sur les armes légères du Kenya a révélé que plus de 600 000 armes circulent clandestinement dans le pays, Theoneste Mutsindashyaka, secrétaire exécutif du Centre régional sur les armes légères dans la région des Grands Lacs, la Corne de l’Afrique et les Etats limitrophes (RECSA), a affirmé que le "Printemps arabe", et en particulier la déstabilisation de la Libye, a entraîné des flux d'armes massifs vers l'Afrique subsaharienne. Les pays les plus touchés seraient le Mali, le Nigeria et ceux de la Corne de l'Afrique.
Pour lutter contre les menaces découlant de la prolifération incontrôlée d'ALPC, Tarek Sharif, chef de la Commission "défense et sécurité" de l'UA, a demandé une étroite coordination sur le continent africain.
Sources : Shanghai Daily [1] et Midnimo [2] (d'après Xinhua)