A l’occasion du 5ème sommet ministériel organisé par le Centre régional sur les armes légères dans la région des Grands Lacs, la Corne de l’Afrique et les Etats limitrophes (RECSA), qui s’est déroulé à Nairobi le 29 avril, plusieurs ministres ont insisté sur l’importance de lutter contre les trafics transfrontaliers d’armes légères et de petit calibre (ALPC). Selon le Secrétaire à la Sécurité intérieure du Kenya, Joseph Ole Lenku, l’heure est à la mise en place de mesures de dissuasion pour enrayer la prolifération de ces armes, dont jusqu'à 100 millions seraient en circulation sur le continent africain et qui alimentent de nombreux conflits dans la région. Le ministre de l’Intérieur ougandais, Aronda Nyakairima, a ainsi rappelé le rôle des ALPC dans les évènements en cours au Soudan du Sud et en Centrafrique.
Selon M. Lenku, les nouvelles technologies permettant d’assurer la traçabilité des armes constituent une piste intéressante à creuser pour permettre l’identification des auteurs de trafics et développer des procédures de régulation adéquates. Le gouvernement kenyan a ainsi achevé le recensement électronique de 70 % des armes en possession de forces étatiques sur le territoire national.
Source : The New Times (Nairobi), repris par AllAfrica [1].