La Commission nationale ghanéenne sur les armes légères et de petit calibre (ALPC) a débuté, le 19 février, une campagne de marquage de toutes les armes détenues par les forces de sécurité. Il s’agit donc d’attribuer un numéro d’identification unique à chaque arme et de l’introduire dans une base de données, dans le but de permettre le traçage en cas de diversion. La campagne de marquage a débuté avec les armes détenues par l’armée dans la région d’Accra, mais devrait s’étendre à tout le pays et aux autres agences de sécurité ghanéennes (police, prisons, etc.).
Pour Jones Borteye Applerh, responsable de la sécurité de la Commission, la campagne de marquage – qui prendra plusieurs années – se fait en application de la Convention de la CEDEAO sur les ALPC [1], en particulier son article 18. Selon lui, environ un million d’armes sont détenues illégalement par des civils dans le pays, alors que seul un peu plus de 37 000 d’entre eux ont renouvelé leur autorisation de port d’arme en 2012, ce qui impliquerait que plus de 900 000 personnes en détiennent au moins une illégalement, une infraction passible d’une peine de prison à perpétuité.
Source : Ghana News Agency
Photo : marquage d'armes en Côte d'Ivoire, © Abidjan.net, Atapointe