La rébellion du M23 continue, grâce à l’aide de pays voisins, d’occuper de vastes zones du territoire de Rutshuru et a profondément déstabilisé l’ensemble de la province du Nord-Kivu, où une forte augmentation de la violence armée et de la prolifération des armes légères a été constatée.
A ce sujet, deux membres du RAFAL basés dans le territoire de Rutshuru, l’IPARDE [1] et l’UFAREP [2], ont publié un communiqué conjoint [3]dénonçant ce regain de violence, dû tant aux rebelles qu’aux bandits armés s’étant emparé de stocks d’armes abandonnés par les forces régulières. Précisons que plusieurs responsables de ces deux associations ont dû se réfugier à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Par ailleurs, comme tous les mois, l’ACPD [4], dont le siège se trouve à Goma, continue à nous envoyer régulièrement ses rapports sur la violence armée et l’insécurité dans la province. Les derniers rapports montrent effectivement une nette augmentation des victimes de tueries, assassinats, viols et enlèvements.
Enfin, nous avons jugé bon de republier sur le site du RAFAL, section « documents [5] », les récents rapports des Groupes d’experts faisant le point sur les violations du régime des sanctions par divers groupes et, en particulier, sur le soutien du Rwanda aux rebelles du M23 [6].